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«Parler, Pourparler, Franc-parler, Déparler, Se taire… Reparler, Redéparler, Sous-parler, Sur-parler, S’entre-parler...»
Défouloir, Fouloir, Fou-loir, Gueuloir, Écritoire, Décompensoir, Décomplexoir, Décompressoir... Ouf !
Ici, tout est dit... ou presque...
Vous serez aimables de respecter la «sensibilité» des autres.
Entendu que : «Une sensibilité pourrait commencer là où s'arrête celle d'autrui.»
Nous savons que vous saurez trouver les bons mots, les mots appropriés...
Toutefois, pour d'autres maux..., pardon, mots, vous êtes au bon endroit :
* Le défouloir : Qui a gros sur le cœur ? Qui a le cœur gros ?
Veuillez prendre quelques libertés...
Ici, on dit tout ce que l'on a sur le cœur.
Ici, on dit tout ce que le cœur ne dit pas.
Ici, on ne juge pas, on parle, on écoute...
On laisse aller ses sentiments, ses émotions, sa raison,
envers soi, envers soi-même, ou quelqu'un d'autre
Charité bien ordonnée commence par soi-même. N'est-ce pas ?
«...»
Qui a dit que : «Le silence est la plus grande des révélations ?»
Ouf ! Je me sens comme libéré d'un ennemi envahissant.
Ça fait du bien. Bonne journée !
Une gracieuseté du Club-Prof
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Se défouler, Fouler, gueuler, écrire, décompenser, se décomplexer, décompresser...
Re: Se défouler, Fouler, gueuler, écrire, décompenser, se décomplexer, décompresser...
Coucou les potes,
Je vous offre ce extrait d'un (e) auteur (e) inconnu (e).
Je crois sa place est dans ce défouloir.
Dans tous les cas, elle / il m'a bien défoulé...
Dans cette cité démesurée, grouillante, ses bouchons (les go-slows) donnaient l’impression que New York s’était elle-même faite prisonnière. Chaînes de magasins, interminables boulevards, vastes rues incomptables, rampes à n’en plus finir, artères veinées de voies ferrées kilométriques, s’entrelaçaient comme des nerfs d’aciers et couraient dans tous les azimuts. Voies ferroviaires et routières avaient ficelé cette Pomme, comme pour l'offrir… À toutes les heures toujours de pointe, une autre vie animait le sous-sol. Voies du métro. Aortes sans limites. Ainsi, toutes ces architectures surdimensionnées mimaient l’ossature d’une grande ville fortifiée jusqu’au ciel; donnant l’impression de jouer à saute-mouton avec des sauts-de-mouton. L’amour du travail cernait la ville comme une haie de… L’explosion démographique et économique, l’esprit d’entreprise de ce coin de pays, justifiaient à eux seuls le vacarme pesant qui sourdait comme le bruit des moteurs d’une fusée prête à décoller. De temps à autre, des avions rapides fendaient le ciel grisâtre de cette immense localité. Et leurs sons abasourdissants soufflaient un air épais au-dessus de ces incomptables constructions qui donnaient un autre ton.
Comme pour rivaliser de beauté, tous ces bâtiments avaient commencé à se parer d’un éclat doré, reflet de l’astre du jour occident. Des méga-usines faisaient les trois-huit, crachaient dans l’azur des colonnes de fumée dense, âcre, suffocante. Chapes de fumée pesant sur la ville comme un manteau d’acier. Ces sortes de longs smogs suffocants, faisaient penser au redoutable gaz d’un volcan rugissant. Ils montaient en chandelle, sur plusieurs dams, évoquaient de furieuses fumerolles; panaches de fumée fuligineuse, étouffante, mimant le nuage de cendre d’un terrible incendie. Oxyde de carbone. Suie. Smog. Couche d’ozone au sol. Prélude à l’effet de serre. Imminent réchauffement atmosphérique, pluies acides, cancer du poumon vert… d’autres maux du siècle. «À propos du changement climatique, tout a été dit, redit, surdit. Le reste c’est du réchauffé.
Et des armées de filles de joie, hommes de joie, …de joie, perchées sur de sortes de courtes-échasses, faisaient le pied de grue, quadrillaient des quartiers réservés, quartiers plantés d’arbres à cadenas ; les cadenas d’amour. Les sons argentins que produisaient leurs talons sur le trottoir, évoquaient les bruits des sabots d’une indomptable charge de cavalerie; la cavalerie de Saint Georges ? En tortillant du croupion, avec une grâce consommée, ces spectaculaires beautés faisaient valoir leurs avantages. Leurs pimpantes œillades faisaient penser aux clignotants de la lanterne du phare de Negril ou d’Alexandrie. D’autres Belles au bois dormant, sorties d’un tentant roman, cherchant le Prince Charmant ? Rêves d'antan. Géant ou Ruffian...
Ici, d’ailleurs, comme partout ailleurs dans d’autres nations commerçantes, croyantes, Dieu semble proposer et l’homme disposer : un autre secret qui court les rues. Plût à Dieu qu’il y eut eu… Paradis artificiels faisant miroiter des richesses intérieures fermées à double tour. Et pourtant il y a encore, dans chacune de ces créatures nature, assez d’Amour pour venir à bout de...
Cité qui s'amuse. New York s'amuse avec New York. La grande ville se pavoise. Égaie. S'égaie. La ville joyeuse est remplie de joie. La ville d'amusements… Fait étalage de son opulence fantastique. Mirobolante prospérité. Fabuleux Héritage. Fructifie et dilapide. New York fait son nid sur les sommets. New York au comble de la richesse et de la gloire. New York… La ville forte se pouponne sous les ailes du Grand aigle; l’Aigle chauve. L'Aigle égyptien. Phénix. À sa façon, la mégacité policée cultive les fruits de son jardin; et peut-être même, qui sait… cultive son jardin. À croire que le géant étasunien fait de l’apogée et du déclin, un test du temps; qu’il fait l’ultime expérience du début ou de la fin d’un autre touchant recommencement. Vaillant aigle. «Do not fly to close to the sun.
À bord d’un taxi à damiers, ils visitent le ghetto du Bronx qui n’a rien à envier au mythique Harlem. Cet autre lieu tabou où les instincts nobles et vils se font aussi face comme d’étranges augures civilisés. «Les deux derrières de New York.» Comme plaisantent certains New Yorkais. C’est dans ce bidon-quartier des temps modernes que les taximen les plus courageux hésitent à s’hasarder, même en plein jour. Dans ce quartier légendaire, hirsute, gangrené par le chômage chronique et la pauvreté endémique, drogue et violence, les cinq touristes y découvrent un monde bien étrange; une sorte d’univers parallèle; chasse gardée enchâssée; ensachée; malfamée et recouverte d’une froide brume de bronze. Un temps gras. Ici on ne vit pas longtemps. Ils n’ont pas de longues années dans leur vie, mais ils ont une longue vie dans leurs années. Pas de longues années dans la vie, mais une longue vie dans les années.
New York. La ville en liberté surveillée.
New York. La ville en surveillance libre.
L'Œil De Big Brother.
L'Œil pyramidal.
Devant leurs yeux étonnés s’étale un autre monde où des maisons, d’une propreté qui laisse à désirer, font penser à des cages à pigeons. Par moments, de multiples fous rires nerveux, semblables à des cacabements de perdrix effrayées, ou aux glapissements des lapins de choux, s’échappent des fenêtres à guillotines de ces sortes de clapiers humains. Trois voix de tambour égayent… égaillent des sous-sols. Attrape-Négro. Attrape-Blanco. Attrape-nigauds. Attrape-gogos. Traite des Blancs. Traite des Noirs. Razzia. Verdun. Slaves. Certains de ces malpertuis, bouges immobiles, guitounes évoquant des cagibis, sont déserts et inhabités. Sans domicile fixe. Sans-toit. Barracoon. The Zong. Zorg. Grillos. Favela. Ghetto. Bantoustan. Soweto. Bronx bronzé. Apartheid en aparté. La Cité de Dieu. DP Camp. Kibboutz. La zone. D'autres enfants de la Mate. Or ces réduits côtoient timidement des buildings luxueux, d’une architecture et d’un standing irréprochables.
Ah, la misère, ce vice impuni !
Cette maladie chronique,
Cette peste mortelle.
À croire que ces pauvres gens, par ces ricanements pleureurs, s’impatientent de faire éclater la coque en acier trempé dans laquelle ils se sont enfermés; briser les chaînes en fer embrasé avec lesquelles ils se sont liés. Ou alors qu’ils se font accroire que le pire est passé, entre guillemets. Que le meilleur est encore à venir. Le futur fait signe... Les défis sont grands, fort prononcés.
Candy
Je vous offre ce extrait d'un (e) auteur (e) inconnu (e).
Je crois sa place est dans ce défouloir.
Dans tous les cas, elle / il m'a bien défoulé...
Dans cette cité démesurée, grouillante, ses bouchons (les go-slows) donnaient l’impression que New York s’était elle-même faite prisonnière. Chaînes de magasins, interminables boulevards, vastes rues incomptables, rampes à n’en plus finir, artères veinées de voies ferrées kilométriques, s’entrelaçaient comme des nerfs d’aciers et couraient dans tous les azimuts. Voies ferroviaires et routières avaient ficelé cette Pomme, comme pour l'offrir… À toutes les heures toujours de pointe, une autre vie animait le sous-sol. Voies du métro. Aortes sans limites. Ainsi, toutes ces architectures surdimensionnées mimaient l’ossature d’une grande ville fortifiée jusqu’au ciel; donnant l’impression de jouer à saute-mouton avec des sauts-de-mouton. L’amour du travail cernait la ville comme une haie de… L’explosion démographique et économique, l’esprit d’entreprise de ce coin de pays, justifiaient à eux seuls le vacarme pesant qui sourdait comme le bruit des moteurs d’une fusée prête à décoller. De temps à autre, des avions rapides fendaient le ciel grisâtre de cette immense localité. Et leurs sons abasourdissants soufflaient un air épais au-dessus de ces incomptables constructions qui donnaient un autre ton.
Comme pour rivaliser de beauté, tous ces bâtiments avaient commencé à se parer d’un éclat doré, reflet de l’astre du jour occident. Des méga-usines faisaient les trois-huit, crachaient dans l’azur des colonnes de fumée dense, âcre, suffocante. Chapes de fumée pesant sur la ville comme un manteau d’acier. Ces sortes de longs smogs suffocants, faisaient penser au redoutable gaz d’un volcan rugissant. Ils montaient en chandelle, sur plusieurs dams, évoquaient de furieuses fumerolles; panaches de fumée fuligineuse, étouffante, mimant le nuage de cendre d’un terrible incendie. Oxyde de carbone. Suie. Smog. Couche d’ozone au sol. Prélude à l’effet de serre. Imminent réchauffement atmosphérique, pluies acides, cancer du poumon vert… d’autres maux du siècle. «À propos du changement climatique, tout a été dit, redit, surdit. Le reste c’est du réchauffé.
Et des armées de filles de joie, hommes de joie, …de joie, perchées sur de sortes de courtes-échasses, faisaient le pied de grue, quadrillaient des quartiers réservés, quartiers plantés d’arbres à cadenas ; les cadenas d’amour. Les sons argentins que produisaient leurs talons sur le trottoir, évoquaient les bruits des sabots d’une indomptable charge de cavalerie; la cavalerie de Saint Georges ? En tortillant du croupion, avec une grâce consommée, ces spectaculaires beautés faisaient valoir leurs avantages. Leurs pimpantes œillades faisaient penser aux clignotants de la lanterne du phare de Negril ou d’Alexandrie. D’autres Belles au bois dormant, sorties d’un tentant roman, cherchant le Prince Charmant ? Rêves d'antan. Géant ou Ruffian...
Ici, d’ailleurs, comme partout ailleurs dans d’autres nations commerçantes, croyantes, Dieu semble proposer et l’homme disposer : un autre secret qui court les rues. Plût à Dieu qu’il y eut eu… Paradis artificiels faisant miroiter des richesses intérieures fermées à double tour. Et pourtant il y a encore, dans chacune de ces créatures nature, assez d’Amour pour venir à bout de...
Cité qui s'amuse. New York s'amuse avec New York. La grande ville se pavoise. Égaie. S'égaie. La ville joyeuse est remplie de joie. La ville d'amusements… Fait étalage de son opulence fantastique. Mirobolante prospérité. Fabuleux Héritage. Fructifie et dilapide. New York fait son nid sur les sommets. New York au comble de la richesse et de la gloire. New York… La ville forte se pouponne sous les ailes du Grand aigle; l’Aigle chauve. L'Aigle égyptien. Phénix. À sa façon, la mégacité policée cultive les fruits de son jardin; et peut-être même, qui sait… cultive son jardin. À croire que le géant étasunien fait de l’apogée et du déclin, un test du temps; qu’il fait l’ultime expérience du début ou de la fin d’un autre touchant recommencement. Vaillant aigle. «Do not fly to close to the sun.
À bord d’un taxi à damiers, ils visitent le ghetto du Bronx qui n’a rien à envier au mythique Harlem. Cet autre lieu tabou où les instincts nobles et vils se font aussi face comme d’étranges augures civilisés. «Les deux derrières de New York.» Comme plaisantent certains New Yorkais. C’est dans ce bidon-quartier des temps modernes que les taximen les plus courageux hésitent à s’hasarder, même en plein jour. Dans ce quartier légendaire, hirsute, gangrené par le chômage chronique et la pauvreté endémique, drogue et violence, les cinq touristes y découvrent un monde bien étrange; une sorte d’univers parallèle; chasse gardée enchâssée; ensachée; malfamée et recouverte d’une froide brume de bronze. Un temps gras. Ici on ne vit pas longtemps. Ils n’ont pas de longues années dans leur vie, mais ils ont une longue vie dans leurs années. Pas de longues années dans la vie, mais une longue vie dans les années.
New York. La ville en liberté surveillée.
New York. La ville en surveillance libre.
L'Œil De Big Brother.
L'Œil pyramidal.
Devant leurs yeux étonnés s’étale un autre monde où des maisons, d’une propreté qui laisse à désirer, font penser à des cages à pigeons. Par moments, de multiples fous rires nerveux, semblables à des cacabements de perdrix effrayées, ou aux glapissements des lapins de choux, s’échappent des fenêtres à guillotines de ces sortes de clapiers humains. Trois voix de tambour égayent… égaillent des sous-sols. Attrape-Négro. Attrape-Blanco. Attrape-nigauds. Attrape-gogos. Traite des Blancs. Traite des Noirs. Razzia. Verdun. Slaves. Certains de ces malpertuis, bouges immobiles, guitounes évoquant des cagibis, sont déserts et inhabités. Sans domicile fixe. Sans-toit. Barracoon. The Zong. Zorg. Grillos. Favela. Ghetto. Bantoustan. Soweto. Bronx bronzé. Apartheid en aparté. La Cité de Dieu. DP Camp. Kibboutz. La zone. D'autres enfants de la Mate. Or ces réduits côtoient timidement des buildings luxueux, d’une architecture et d’un standing irréprochables.
Ah, la misère, ce vice impuni !
Cette maladie chronique,
Cette peste mortelle.
À croire que ces pauvres gens, par ces ricanements pleureurs, s’impatientent de faire éclater la coque en acier trempé dans laquelle ils se sont enfermés; briser les chaînes en fer embrasé avec lesquelles ils se sont liés. Ou alors qu’ils se font accroire que le pire est passé, entre guillemets. Que le meilleur est encore à venir. Le futur fait signe... Les défis sont grands, fort prononcés.
Candy